Avec près de 190 établissements de jeu existants dans l’Hexagone, l’industrie dévoile une concurrence de plus en plus rude. Entre les offres de machines à sous et les jeux de table, les maisons de jeu de France augmentent et provoquent parfois des soucis de rentabilité et d’affluence. À cause de difficultés financières qui n’en finissent pas, de nombreux groupes ont même fermé certaines de leurs enseignes ces dix dernières années notamment les casinotiers Partouche et Barrière.
Internet, une meilleure alternative
Comme on le sait tous, les jeux de casino procurent quelques avantages, mais comportent des risques liés aux problèmes d’addiction. Selon la législation en vigueur, les casinos terrestres n’ont aucune autorisation à offrir aux clients des options de divertissement en ligne sur le territoire français. Cette mesure permet de limiter les pratiques illégales et les comportements trop excessifs quand il s’agit de jeu d’argent. Aujourd’hui, la France s’oriente de préférence sur des salles de jeu plutôt traditionnelles alors que d’autres pays, la tendance revient aux innovations technologiques. Bon nombre d’exploitants arrivent à peine à remplir leur casino en raison d’une prestation limitée. Par exemple, à Saint-Nazaire, on enregistre au moins 3 maisons de jeu. Les méthodes marketing se focalisent surtout sur les espaces de spectacle et de représentations puisque la clientèle n’est pas toujours attirée par la salle de jeu. Il va sans dire que la situation devrait changer dans les années à venir avec la progression croissante des sites de jeu en ligne. Les pays francophones tels que la Belgique, le Québec et la Suisse romande ont déjà adopté le concept en proposant aux utilisateurs mobiles une multitude de jeux disponibles. Le marché rassemble des opérateurs prestigieux qui possèdent des licences d’exploitation. Il va sans dire que le gouvernement français suivra la tendance et s’adaptera à l’ère digitale. Une occasion pour les casinos physiques de profiter de l’aubaine afin de croître leur chiffre d’affaires sur le long terme.
Dans l’industrie du jeu, plusieurs pays fournissent déjà des offres sur internet, dont le gouvernement canadien. Le Canada prône la libéralisation du secteur tout en instaurant des règles qui consistent à protéger les joueurs contre la dépendance et le blanchiment d’argent. Les casinos virtuels représentent une manne financière importante pour le Canada au profit des organismes bancaires et du pouvoir en place. L’exploitation des casinos octroie une retombée économique satisfaisante avec la création d’emplois, la fiscalité et les sources de revenus. En Europe, les opérateurs de casino font encore face à des normes juridiques et morales contraignantes. Les choses vont peut-être changer puisque la France continuera à se digitaliser.