Une jeune artiste appelée Deborah de Robertis a porté plainte contre le casino luxembourgeois où elle devait y faire une exposition. Il s’agit d’une exposition monographique. Il faut souligner que cette artiste a provoqué un vrai buzz après avoir exposé son sexe devant un tableau qui ‘s’intitule « l’origine du monde ». Il s’agit d’un tableau montrant explicitement un sexe, mais Deborah a exposé réellement en vrai le sien. Cette exposition s’est déroulée au quai d’Orsay à Paris. C’est suite à cela que le casino a décidé de faire appel à la jeune femme.
Dans ce contexte, le casino lui a ainsi demandé d’exposer l’ensemble de ses oeuvres. Il faut savoir que son geste au quai d’Orsay a suscité de nombreuses polémiques et très vite la photo a fait le tour du net. C’est ce qui a propulsé la jeune artiste au premier. C’était l’occasion pour elle de se faire connaître et de faire connaître son travail. Toutefois le casino de Luxembourg a décidé de mettre un terme au contrat. Deborah de Robertis a ainsi décidé de poursuivre l’établissement devant la justice.
Deborah a uniquement reçu un mail en guise d’annonce de l’annulation du contrat. D’après ses propos le directeur artistique de l’établissement n’a pas pris en compte l’ampleur de son travail et le réduit à une simple exposition de son sexe. Elle souligne également que le casino n’a pas pris son travail comme de l’art. Par conséquent, l’artiste a donc décidé de suivre de la justice pour réparer le tort. Elle parle d’une censure et souligne que le préjudice est important. Elle affirme également que le casino voulait également que son travail soit exposé uniquement comme des décorations sur leur mur.
Pour pouvoir réparer les préjudices causés, Deborah de Robertis réclame le maintien de l’exposition. Elle souhaite ainsi que le casino de Luxembourg respecte leur engagement envers l’artiste. Elle affirme qu’il n’est pas question qu’elle sacrifie ses oeuvres en plus d’avoir subi les préjudices de cette annulation.
Du côté du casino, le directeur artistique Kevin Mulhen a souligné que l’annulation de la collaboration ne porte pas sur les oeuvres de l’artiste. Il n’est en aucun cas question de censure. Il parle plutôt d’une différence de point de vue et qu’aucun accord n’a été trouvé. La différence de point de vue concernait en outre la planification des expositions. L’accord est ainsi devenu caduc. Il a également fait la remarque que si le casino a décidé de faire appel à Deborah de Robertis il n’était jamais question de faire un coup médiatique pour attirer de la clientèle.