La réglementation stricte pour les casinos en ligne en France n’a pas dissuadé les amoureux des jeux d’argent dans l’hexagone à ne pas fréquenter ces plateformes virtuelles. Ces sites situés hors du territoire engrangent chaque année 357 millions d’euros.
La Française de Jeux ou FDJ demeure le leader du marché des jeux de hasard et d’argent en ligne en France. Elle attire 48% des joueurs. Cependant, son offre est talonnée par les de jeux en ligne qui sont pour l’heure de 8% en France. Le produit bruit du marché des casinos en ligne équivaut à 756 millions d’euros. Un produit bien loin de celui généré par les casinos en ligne en Allemagne qui à eux seuls engrangent 959, 9 millions d’euros. Sur tout le continent européen, le revenu brut d’exploitation est estimé à 4 milliards d’euros. Mais pourquoi les casinos en ligne génèrent moins de chiffres d’affaire en France qu’en Allemagne ?
La raison en est que dans l’hexagone la régulation est plus stricte. Elle est à 68% dans le pays. Pour rappel, depuis 2010, les opérateurs de casinos en ligne étrangers n’étaient plus libres d’exploiter sans autorisation des sites de jeux d’argent sur le territoire français. Depuis, ils sont régulés par le régulateur français ARJEL. Cette mesure a été prise dans le but de permettre aux entreprises légales en France de combler leur manque à gagner. Pour que les casinos virtuels puissent exercer librement sur le territoire, ils devaient obtenir une licence d’exploitation des opérateurs légaux. Mais, ces autorisations n’étaient appliquées qu’aux paris sportifs et hippiques ainsi qu’au poker en ligne. Les autres offres de jeux en ligne, quant à eux, ont été interdits Ce sont les machines à sous, le blackjack, la roulette, le vidéo poker et autres jeux de table.
La plupart des plateformes de jeux d’argent en ligne ouvertes aux joueurs français ont une licence européenne. La législation y est plus souple ce qui est motivant pour les opérateurs étrangers. En France, les casinos en ligne sont soumis à un taux d’imposition de 51%. Ce qui explique sans nul doute la fuite des casinotiers qui préfèrent opter pour l’externalisation.