Les casinos belges vont mal. Ils sont au bord de la banqueroute et rien ne peut retarder cela. C’est le bilan de fin d’année des casinos belges de 2011. Les chiffres finissent dans le rouge. Ceux de Namur, Spa et Dinan sont les plus touchés par la crise. A la fin du mois d’octobre, le casino de Bruxelles a perdu environ 1 million d’euros.
Tous les casinos sont exploités par le groupe Circus. C’est la raison pour laquelle le comité des jeux a demandé la semaine dernière aux dirigeants des casinos de prendre les mesures nécessaires afin de trouver des solutions adaptées aux problèmes rencontrés.
Même si les investisseurs ont misé cette année plus de 4.5 millions d’euros dans le capital de ces casinos. Les recettes quant à elles n’y sont toujours pas.
« Les conditions d’une saine exploitation du secteur des casinos ne sont plus réunies aujourd’hui » a déclaré Emmanuel Mewissen.
« Le problème économique actuel et le niveau de la taxation des casinos sont mis en cause par cette faillite. L’interdiction de fumer et la présence du marché du jeu en ligne pourrait être aussi l’une des raisons » affirme l’un des gérant.
Circus est notamment très réputé en Belgique pour avoir mis à la disposition des internautes, un marché de jeu en ligne.
Le site de jeux en ligne, CIRCUS est récente et ne date que du 1er août dernier. C’est depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle loi belge sur les jeux de hasard que l’opérateur avait décidé finalement de se lancer.
C’est d’ailleurs l’un des tout premiers sites à proposer légalement des jeux de casino de classe en plus du groupe Partouche. Selon Circus, la majorité des jeux proposés sur son site en « .be » sur les jeux de dés, de vidéopoker, de BlackJack offrent aux joueurs plus d’interactions, plus de choix que les autres sites. Une particularité que l’opérateur permet de s’offrir pour donner le meilleur aux joueurs Belges.
Mais il en est rien, le groupe perd de l’argent et pour l’heure, aucune solution n’a été trouvée.