Une chaire de recherches sur le jeu vient d’être installé au Quebec afin de comprendre les conséquences pathologiques du jeu, de l’observer et comment en devenir responsable. Ce système existe déjà en France. La Française des jeux participe au financement contre l’addiction des jeux à gratter et contribue à aider les organisations de recherches pour les gens qui souffrent de pathologie.
Néanmoins, en 2010, la FDJ a profité de se débat tout en augmentant sa croissance de plus de +5.5% en inventant plus de jeux à gratter pour ainsi plus gagner. Une duplicité c’est créée.
« Plus c’est gros, plus ça marche » La FDJ va dans les deux sens. d’ailleurs, on note également que c’est le plus gros opérateur de jeu du monde qui en fait le plus pour le contrôle et la prévention du jeu excessif.
Avec toutes ces aides, le centre du jeu excessif de Nantes a beaucoup d’argents. l’établissement a décidé de l’investir dans une enquête lancé pour passer les « joueurs compulsifs à la loupe ». Curieusement, le groupe a du mal à recruter les joueurs compulsifs alors qu’il affirme dans une interview public qu’il y aurait entre 600.000 et 1.8 millions de joueurs pathologiques en France.
Une étude qui a vocation de durer au moins 5 ans. « Le CRJE recherche des joueurs à Paris et Colombes. Les conditions : avoir entre 18 et 65 ans, jouer au moins une fois par an, avoir joué l’année écoulée et … « avoir l’impression de perdre le contrôle sur la pratique du jeu.» Comme il n’est pas certain que ce protocole très scientifique attire les joueurs le CRJE ajoute : «La participation a l’étude est indemnisée».
Ce qui à l’air assez choquant me dirait vous! puisque le Quebec a quant à lui, ouvert l’installation d’une Chaire de recherche sur le jeu responsable. Elle sera gérée par le FQRSC. Le FQRSC a toutes les qualités requises pour superviser les recherches scientifiques. Contrairement à la France, le groupe est indépendant et n’a aucun lien avec le Casino Quebec ou la FDJ. Ce groupe ressemble plus à une commission qu’un observatoire de recherche scientifique.
« Nous pensons qu’une véritable politique des jeux responsables, réalistes et pérennes , doit défendre l’intérêt général. Il doit abandonner l’idéologie du care chère à la doxa du jeu pathologie maladie et aux anti jeux. Une telle politique qui ne signifie pas autorégulation ne saurait se faire contre l’industrie des jeux et les opérateurs car un tel procès ne pourrait à terme, que réactiver l’idée de prohibition » a déclaré la FQRSC.
L’observatoire aura pour but de financer et de coordonner un système unique pour lutter contre l’addiction visant à réduire la dangerosité des jeux de hasard et d’argent.
En France, l’observatoire des drogues a publié justement une étude sur l’addiction et a sorti un livre intitulé « Jeux de hasard, jeux d’argent : comprendre, prévenir, soigner » (Paris, L’Harmattan, Questions Contemporaines, septembre 2011, 133 pages, 13,5 euros).