De nouveaux rebondissements ont éclaté cette semaine en Suisse. La loi contre le tabagisme dans les lieux public s’est étendu sur plusieurs autres régions. Plusieurs cantons sont donc touchés par la nouvelle loi contre le tabagisme.
A partir du 1er septembre, des casinos devront interdire aux joueurs de fumer dans l’enceinte des établissements. Dans les casinos en Suisse, la loi avait déjà passé dans certaines région du pays. Les casinos Suisses ont vu alors leur taux de fréquentation baissé depuis la promulgation de la loi. “La fréquentation des casinos a toujours été en croissance de 1 à 2%.
Depuis l’entrée en vigueur de la loi anti-tabac, les chiffres ont basculé” a déclaré Gilles Meillet, Directeur Général des Opérations du Groupe Lucien Barrière. Le Casino de Montreux craint une baisse de fréquentation de ses clients. La fréquentation de ce lieu public a déjà diminué de 16%. L’euro fait aussi tabac dans l’économie du jeu.
“La baisse du produit brut n’est pas seuleument à cause de cette loi, Un quart de ce recul est dû également à la faiblesse de l’euro et à la forte concurrence française”, a ajouté Fabrizio Barozzi, Directeur du Casino Genève Partouche. Le gouvernement refuse de faire des exceptions et d’autoriser ainsi les gens à fumer dans les lieux publics, les casinos compris ! Les établissements devront donc trouver le temps de créer une ou plusieurs alternatifs afin de ne pas voir la clientèle baisser. Des aménagements pour les fumeurs devront donc être mis à disposition.
Les casinos déclarent manquer de temps dans les travaux et demandent de retarder l’application de la loi. Le gouvernement Suisse s’y refuse. “Le projet de créer des fumoirs dans les établissements prendra un certain temps à aboutir” déclarel’un des directeur du casino. Les établissements auront 15 mois pour mettre en place une alternatif. Le sujet fait débat en Suisse mais la langue du peuple reste majoritaire sur le tabac dans les lieux publics. Pour l’heure, les dirigeants des casinos sont pessimistes et craignent une perte de la moitié de leurs bénéfices.
Si la législation de Genève est plus drastique encore, les taxes sur les jeux font aussi objet de débats.